EULEP

Beci participe au développement d'une plateforme d'apprentissage européenne avec son école de promotion sociale, CVO SEMPER.

Pour reprendre un vrai cliché, les employeurs et les employés doivent plus que jamais s'adapter à l'évolution technologique.

Alors qu'il y a quelques années, l'Intelligence Artificielle était « loin de moi », la technologie offre des opportunités pour prendre de l’avance sur ses concurrents en étant encore plus efficace et flexible. La réalité virtuelle peut également offrir des avantages intéressants, non seulement dans des secteurs plus techniques comme celui de la construction ou de la santé, mais aussi dans les services.

Mais comment et où les employeurs trouvent-ils des formations accessibles et innovantes en la matière ?

EULEP est une plateforme européenne d'expérience et d'apprentissage qui rassemble 20 organisations de 8 pays européens. Elle veut rendre l'apprentissage tout au long de la vie plus attrayant grâce à des modules de formation innovants axés sur le marché du travail, stimuler l'échange de connaissances et intégrer durablement la formation professionnelle dans les stratégies de développement économique régional.

Beci travaille en étroite collaboration avec CVO Semper sur le développement et l'introduction de modules de formation en matière d'intelligence artificielle, de réalité virtuelle et d'innovation sociale. Tant les entreprises que les enseignants/formateurs auront la possibilité de développer leurs compétences dans ce domaine, de les utiliser ultérieurement dans les formations et de les transmettre à leurs collègues. Ce projet se poursuivra jusqu'en juin 2026.

À partir de mai 2025, la campagne EULEP se concentre sur les métiers en pénurie, en prouvant aux jeunes qu’ils ne sont pas dépassés. Au contraire, ils se réinventent grâce aux nouvelles technologies.

Quelle voie choisir après l’école ? Voilà une question qui taraude les jeunes générations. Si les options semblent infinies, l’orientation vers des études supérieures classiques n’est pas toujours la plus évidente. Et si, au lieu de cela, l’avenir se trouvait dans des parcours professionnels plus… diversifiés ? C’est l’ambition de la campagne d'EULEP, un projet européen soutenu par Beci, qui mise sur la valorisation de la formation continue pour réconcilier les jeunes avec les métiers qualifiants.

Joëlle Evenepoel, secrétaire générale de Beci, partenaire du projet, nous en dit plus : « L'objectif est de dépasser les clichés et de montrer que ces métiers sont tout sauf une solution de secours. Ce sont des métiers d'avenir. »

Traditionnellement modernes

Prévue pour le mois de mai, la campagne d’EULEP souhaite redonner à des métiers manuels, comme mécanicien ou plombier, une image plus moderne. Ces secteurs ne se pratiquent plus « à l’ancienne », mais évoluent et se réinventent, en intégrant des technologies de pointe comme l'intelligence artificielle. « L'idée est de faire comprendre aux jeunes que ces métiers professionnels sont aussi les métiers de demain et s’adaptent aux nouvelles réalités du monde du travail », explique Joëlle Evenepoel.

Pour cibler les jeunes, à partir de 18 ans, EULEP mise sur une série de vidéos dynamiques et immersives, conçues dans un format de gamification. « Nous voulons leur montrer que choisir un métier qualifiant, ce n’est pas renoncer à un avenir brillant, mais s’engager dans un avenir porteur », ajoute Joëlle.

Certification des compétences

La campagne mise sur des « mini-crédits » qui valident chaque étape de formation, en fonction des compétences acquises. « Ce n’est pas un diplôme final, mais une série de certifications qui permettent à l’apprenant·e de démontrer sa maîtrise d’une compétence », précise Joëlle Evenepoel.

D’après la secrétaire générale, ce système répond parfaitement aux attentes des employeur·euses qui recherchent avant tout des talents et des compétences réelles, plutôt qu’un diplôme académique. « Les entreprises recrutent des profils capables de se former tout au long de leur carrière. », conclut Joëlle Evenepoel. En résumé, la campagne veut démontrer qu’un métier qualifiant ouvre la voie à un avenir professionnel technologique et prometteur.

Era BALAJ